Plusieurs dizaines des agents et cadres des entreprises du Congo ont participé à la matinée de sensibilisation ce mercredi 07 décembre 2022 dans la salle Kahuzi Biega, commune de Lingwala à Kinshasa.

Au cours de cette matinée, les participants ont mené des échanges sur les différents instruments juridiques et internationaux de l'organisation internationale du travail (OIT), ainsi que sur les formes de violences basées sur le genre observées dans le milieu professionnel.

D'après Brigitte Sharadi, oratrice du jour et Secrétaire Générale à la Confédération Syndicale du congo, cette campagne de 16 jours d'activisme est une opportunité qui a coïncidé avec la campagne pour la ratification de la convention 190 de l'OIT relative à la violence et aux harcèlements dont sont victimes les hommes et les femmes en milieu du travail.

'' Nous avons parlé de la convention 190 mais avant tout il fallait expliquer aux participants c'est quoi l'OIT et comment naissent ses conventions. Ça valait la peine car l'OIT est le seul organe de Nations-Unies qui travaille pour le compte de la tripartite, c'est-à-dire il met ensemble les représentants des travailleurs, ceux des employeurs et ceux du gouvernement pour traiter sur les questions liées au travail '', a-t-elle déclaré.

Par ailleurs, elle a invité les participants à soutenir et accompagner la convention 190 de l'OIT que la RDC n'a pas encore ratifiée pour mettre fin les questions de violences et des harcèlements dans le monde du travail en RDC.

De son côté, Romain Mulwemi, Représentant de la Secrétaire Générale du Ministère du genre, famille et enfant, a indiqué que cette année, le ministère a choisi d'organiser les activités de vulgarisation des textes juridiques nationaux, régionaux et internationaux de lutte contre les violences sexuelles et celles basées sur le genre notamment les deux lois sur les violences sexuelles et la loi sur la parité.

Organisée par le Réseau des Femmes des Entreprises du Congo REFEC, cette matinée rentre dans le cadre de 16 jours d'activisme contre la violence basée sur le genre afin de permettre aux agents et cadres des entreprises congolaises à s'impliquer dans l'élimination des violences à l'égard des femmes et jeunes filles.