Cette activité s’inscrivait dans le cadre de la commémoration de la Journée internationale de la femme africaine (JIFA), célébrée le 31 juillet 2024 et placée cette année sous le thème ” Éduquer et qualifier l’Afrique pour le 21ème siècle”. 

Dans son exposé, l’oratrice, madame Florence Boloko, conseiller en genre, a souligné que l’autonomisation des filles et femmes passe par l’amélioration de l’accès à l’école et à la formation continue.

« Les inégalités entre femmes et hommes persistent partout dans le monde et principalement dans les pays en développement; l’’éducation continue reflète ces disparités, alors qu’elle peut être un levier majeur pour renforcer l’égalité », a-t-elle dit. 

Bien plus, elle a signifié que, la question de l’égalité de genre ne peut donc pas être réduite à la parité. D’où la nécessité pour les femmes de s’auto valoriser. 

Madame Faustine Kabuiz de la MIBA, bénéficiaire de cette sensibilisation, a mis l’accent sur l’importance pour les femmes d’amener dans le milieu professionnel, l’éducation reçue et transmise aux enfants pour se démarquer.

Un autre participant, Monsieur Taylor Esonga de la Ligne Maritime congolaise (LMC) a invité les femmes à ne pas être des simples spectatrices, mais plutôt des véritables actrices qui participent au travail dans leurs entreprises.  

« Nous sommes dans un monde de concurrence où la femme ne devrait  pas croiser les bras et attendre que les meilleurs lui arrivent. Elle doit donner le meilleur d’elle-même pour mériter autant que l’homme », a-t-il souligné.

Il convient de noter que, le gouvernement de la RDC a fourni d’efforts louables dans le secteur de l’éducation qui intègre un changement d’attitudes, de valeurs et de pratiques dans les relations entre filles et garçons, contribuant à l’augmentation des taux d’accès et de maintien à l’école et réduisant les inégalités liées au genre notamment en ce qui concerne la parité dans le primaire.